Un païen sauvagement agressé par des reconstructionnistes gaulois

Les faits se sont déroulés mercredi soir,  dans un petit village de Maine-et-Loire (49) à quelques km de Thouarcé. 

Aux environs de 13h45, un groupe de reconstructionnistes gaulois de l'association "Jour de Taranis" rencontrait Marc*, 21 ans, païen depuis quelques mois. Convié à une cérémonie religieuse, le jeune homme, heureux de trouver des coreligionnaires dans son département, avait pris l'initiative de se rendre au point de rassemblement vêtu d'une toge et de cothurnes récemment achetées. 

Henri, un témoin qui promenait son chien, raconte : "Le garçon était le seul à être en toge. Au début, il a été accueilli un peu froidement mais rien d'inhabituel. Ils ont commencé leur rite, se sont arrêtés quelques instants... ". La suite, nous le savons, est tragique. Une intervention du jeune homme a mis le feu aux poudres et plusieurs membres du groupe se sont jetés sur lui pour le rouer de coups.  "Tu vas crever sale colonisateur" a-t-on ainsi pu entendre tandis que, durant de longues minutes, Marc se faisait tabasser à grands coups de bouclier de bronze, dans l'indifférence générale.  

Arrivées sur les lieux, les forces de l'ordre ont reçu des projectiles qui, selon une source proche du dossier, seraient les cothurnes toutes neuves du jeune païen. Cependant, de puissantes lances à eau ont eu raison des agresseurs qui se sont dispersés, hurlants, dans la forêt toute proche. Les suspects, tous des membres de l'association présents au moment des faits, ont été appréhendés quelques heures plus tard à leur domicile et placés en garde à vue. 

"Comme si la toge n'était pas une insulte suffisante, il voulait qu'on récite l'hymne homérique à Jupiter ". Voici les explications livrées par le principal suspect Jean-Luc Matres aux forces de l'ordre venues l'appréhender. Brigitte, son épouse et trésorière de l'association renchérit "Déjà qu'à cause des Romains, on a plus de mythes... s'ils doivent venir nous narguer plus de 2000 ans après ...".  

Du côté des autres membres de l'association, la tendance est plutôt à la relativisation des faits voire à leur justification pure et simple. "Ils sont fous ces Romains !",  "Il y a des choses qui ne se font tout simplement pas dans ce genre de contexte, perso, j'aurais jamais eu l'idée de me pointer à une réunion des descendantes des victimes de Salem habillé en inquisiteur dominicain. Là, c'était pareil, c'était très discourtois de sa part", "Quand Gaulois fâché, lui toujours faire ainsi", "Ses cothurnes n'étaient même pas histo" ont-ils déclaré. 

La victime, en état de choc, a été transportée aux urgences où elle restera quelques jours en observation.  Ses jours ne sont plus en danger.

* Le prénom a été changé.

Hedwige de Ravencourt
Source de l'image : The Dying Gaul par Jastrow/Wikicommon

Peine de mort aux USA: des solutions innovantes

Suite au récent scandale lié à l'agonie de 45 minutes d'un condamné à mort lors de son exécution le 29 avril dernier, l'administration pénitentiaire étudie d'autres pistes pour éviter que ce genre de chose puisse se reproduire.

Face aux problématiques dans le choix de nouveaux produits létaux, de nouvelles pistes sont envisagées et diverses initiatives ont été prises pour palier au problème de ne pouvoir pratiquer des tests en conditions réelles.

Parmi ces initiatives, on remarquera en particulier celle proposée par l'Asatru Carceral Assembly, bien connue pour son support aux détenus de religion nordique. La solution de pendaison, si possible à un frêne a été retenue après de longues discussions internes. Celle consistant à une noyade dans un marais sur le modèle danois a été écartée pour des raisons pratiques, en pensant aux états ne possédant pas de marais carcéraux. Certes se pose le problème de la disposition d'un frêne ou arbre acceptable pour représenter Yggdrasil, mais là encore une issue a été trouvée grâce à un partenariat avec une pépinière destinée à la réinsertion sociale.

Confrontée à un réel problème de fond et découvrant ainsi des perspectives innovantes, l'administration pénitentiaire s'est déclarée favorable à ce genre de solutions, tant qu'elles restent conformes au premier amendement. Cette proposition de l'Asatru Carceral Assembly rejoint donc celle du Voodoo Jail Cult qui propose l'exécution par plantage d'aiguille dans le cœur d'une poupée spécialement préparée pour le prisonnier. D'autres solutions ont d'ores et déjà été écartées comme celle du Druidic Prison College qui proposait l'enfermement et la crémation dans un "homme d'osier", jugée trop contraignante car nécessitant la présence de plusieurs pompiers jusqu'à fin de l'exécution.

D'autres propositions peuvent encore être déposées jusqu'à la rentrée 2014, le moratoire sur les "envois dans l'au-delà" courant jusqu'au 31 octobre. A compter de cette date, le condamné aura le choix de la méthode parmi celles retenues en accord avec ses convictions religieuses ou philosophiques.

Foxine Hacienda de l'Alambra

L'anti-monothéisme bientôt rémunéré sur les réseaux sociaux

L'Association Nationale contre les Usurpateurs Socialo-sionisto-collabo-gauchistes a déclaré dans un communiqué daté du 18 avril 2014 qu'elle s'apprêtait à mettre en place des mesures révolutionnaires pour la sauvegarde du paganisme francophone. 

L'association a en effet décidé de rémunérer toutes les publications dont le seul but était de critiquer ou de se moquer d'une des 3 principales religions monothéistes. 

Notre rédaction a dépêché un de ses reporters qui a pu rencontrer Jean Corniud, porte parole et grand-chevalier de l'association.

(c) Meet the spartans, le film phare de l'association

L.P.Q. : Jean Corniud, merci d'avoir accepté de répondre à nos questions. Comment vous est venue cette idée ? 

J.C : Eh bien, on s'est mis à plusieurs. Avec les gars, on a pensé au meilleur moyen de protéger les païens de France. Les vrais hein ... ceux qui défendent corps et âme la terre de nos ancêtres enterrés là. Nos ancêtres qui ont versé leur sang pour ... 

L.P.Q. : Pensez-vous que les païens de France soient menacés ? 

J.C. : Mais c'est une évidence. Nous sommes envahis. Notre pays est en proie à une crise sans précédent, sacrifié sur l'autel de la pensée unique des bobos bisounours. Renseignez-vous bon sang ! Cultivez-vous ! Essayez de vous dire païen en Seine-Saint-Denis pendant un deal de drogue, vous verrez !!

L.P.Q : Envahis par qui ? 

J.C. : Par les monothéistes d'une part qui ont détruit la civilisation européenne et par ces salopes de féministes d'autre part qui ont castré nos hommes avec leurs fous désirs d'égalité ! Mais tout ça cache un complot délibéré des instances américano-sionistes pour métisser la race blanche et l'affaiblir. Il faut protéger nos femmes blanches de ces idées perverses, même contre leur gré.

Et ce sont encore les mêmes qui se cachent derrière le lobby homosexualiste qui veut vous faire croire qu'il n'y a pas de valeurs viriles.

L.P.Q. : Vous ne croyez pas en l'égalité homme-femme ? 

J.C. : Le jour où une femme pourra se gratter les couilles après être allée pisser, je la considérerai comme mon égale. D'ici là, qu'elle se contente de faire ce pour quoi la Nature l'a faite : des enfants et des sandwichs à son mari.

L.P.Q. : Mais je croyais que la plupart des civilisations indo-européennes avaient une image valorisante de la Femme. 

J.C. : Tout à fait ! Nous respectons les femmes qui tiennent leur rôle. Les autres sont toutes des salopes de féministes. 

L.P.Q. : Ah d'accord ! Comment rémunérez-vous les publications ? 

J.C. : Nous avons mis en place un système équitable. Pour chaque publication humoristique, nous donnons 1 euro, pour chaque menace de massacre, nous donnons 2 euros. Pour chaque publication qui véhicule un cliché, nous donnons 3 euros. La somme maximale mensuelle est fixée à 300 euros : le nombre de spartiates du héros indo-européen Léonidas. Il s'agit d'éviter que ça paraisse trop suspect quand même.

La publication d'une femme, toujours de qualité inférieure à celle d'un homme est rémunérée à hauteur de 1/2 de celle d'un coreligionnaire masculin. 

L.P.Q. : Mais, vous ne préférez pas attaquer vos adversaires dans des débats argumentés ? 

J.C. : Non, pourquoi ... vous voyez bien que ça marche suffisamment comme ça. On va pas se prendre la tête avec ces colonisateurs de la pensée unique. 

Cette mesure était longtemps attendue et certains païens ont même pris de l'avance. Des cadres de l'association auraient même, sous couvert d'anonymat, exprimé leurs doutes en ce qui concerne le respect des engagements pris.

Hedwige de Ravencourt